Ah que coucou vous, aujourd'hui petit unboxing tant attendu (pour moi). On en parle depuis quelques temps avec mon association, je l'avais déjà vu et je voulais attendre... Mais Vevor avait une promo qui m'a fait perdre ma retenue... 😉



Avant de découvrir le contenu du colis, je tiens à souligner l'expédition ultra rapide ! J'ai passé commande le samedi après-midi, je recevais un message d'expédition le dimanche et il est arrivé chez moi le mardi ! Idéal pour les impatients, comme moi. 

Les premiers étages du colis sont les consommables, à savoir le matériel pour faire vos badges. (Arrières plastique et métal, films plastique...) Dans mon cas, il y avait quelques sacs puisque la machine propose trois tailles différentes : 25 mm, 32mm et 58mm. 




Le rangement par taille des consommables est une bénédiction vu que mon atelier dégueule de matériel. 

Et enfin, tout au fond du carton, la voilà ! 


Alors oui, elle est rose, surprenant venant de moi, vraiment. Mais elle est surtout compacte et légère ! C'est exactement ce que je voulais. Je vais pouvoir l'utiliser partout, devant une série, dans la salle, le salon... Bref, vous voyez l'idée.

Avec la machine, vous retrouvez trois cartons, avec les raques (je ne sais pas comment dire autrement) selon la taille voulue de badge. 



Et, évidemment, je me devais de faire quelques essais ! La bonne nouvelle c'est que Vevor fournit dans le colis un livre avec des impressions de différentes tailles pour ça ! 
Le petit bémol, c'est le manque d'explications, le livret n'est pas très détaillé et surtout : pas une seule ligne en Français.

Heureusement la machine est assez intuitive et j'avais regardé plusieurs vidéos avant réception. 



Dans la partie A, vous mettez la bombe métallique dans la rainure, votre image et le plastique. C'est bien droit, on pousse sous la presse, et on appuie ! 


 
Dans la partie B, vous insérez l'arrière de votre badge. En plastique ou métal, vérifiez bien le sens, afin d'avoir votre attache dans le bon sens pour le pressage final ! 



Je suis vraiment contente, la machine ne prend pas de place, elle est simple d'utilisation. Le plus difficile finalement, ça aura été la création de mes propres visuels aux bonnes dimensions pour une bonne impression ! Mais une fois cette étape réussie, quel plaisir de découvrir les badges en poussant légèrement le raque de la machine 💖



Je me laisse encore un peu de temps, d'utilisation pour avoir un avis sur la machine mais pour l'instant c'est positif ! 

Les premiers badges seront disponibles ce weekend sur mon marché, j'espère qu'ils plairont 🤞😻



Bonjour vous ! Je ne pensais pas écrire sur un tel sujet et j'espère réussir à me faire comprendre, car en tombant sur un article de Libération il y a quelques jours je me suis renseignée sur cette femme, mise en prison pour un tee-shirt. (Rien que cette phrase est improbable). J'ai enchaîné les articles, vidéos sur cette femme, en réalisant plus que jamais la chance que j'avais d'être une Française, dans une société laïque. J'en ai toujours eu conscience mais face à la détermination de cette femme, aux injustices qu'elle dénonce sans relâche... La claque.



Betty (Ibtissame Lachgar) est une femme marocaine, qui milite pour les libertés individuelles, qui sont pour nous, la norme. Mais, dans un pays non laïque, religieux, le droit des femmes, des LGBTQ, des personnes non croyantes c'est nettement différent. Elle fonde avec Zineb El Rhazoui, en 2009, le Mouvement alternatif pour les libertés individuelles (M.A.L.I). De ce que j'ai pu lire, le premier "scandale" (comprenez par là, des actes militants évidemment) date de cette même année, à savoir : l'organisation d'un pique nique en plein mois de ramadan. Une action symbolique pour amener le sujet de la liberté de conscience, pour laquelle elles ont été arrêtées et interdites de quitter le territoire. En 2013, en protestation contre les arrestations d'adolescents qui s'embrassent (photo sur les réseaux sociaux), elles organisent un "Kiss-In", qui leur vaudra une plainte pour "incitation à la débauche".... Je ne vais pas faire son CV militant, il est trop long, mais elle incarne parfaitement ce que j'imagine quand je parle de désobéissance civile.

Et pourtant, son arrestation (pour un message sur un tee-shirt) ne remue pas grand monde chez nous. Je pensais qu'avec les différents articles de presse, des associations LGBTQ, féministes ou des politiques prendraient plus sa défense... Je sais que beaucoup gardent le silence et ferment les yeux sur le patriarcat et l'homophobie religieux, enfin non, ça dépend de la religion impliquée. Pourtant s'il y a bien un point commun entre les trois religions monothéistes, c'est quand il s'agit des femmes, des LGBTQ, mais personne n'ose trop le dire. 
Notre beau pays des droits de l'homme, laïque, est-il fébrile face à la pression religieuse

Notre pays entretient de bons rapports diplomatiques avec le Maroc, il va sans dire que si cette injustice était dénoncée par des politiques, des associations, cela aurait un impact sur le devenir de Betty. (Comme en 2014 avec Wafae Charaf, arrêtée et condamnée à 2 ans de prison pour avoir dénoncé son enlèvement et sa torture après une manifestation.) 


Les droits humains ne s’arrêtent pas aux frontières des pays. La culture, la religion ne doivent pas être des motifs valables de refus de dénoncer une injustice. Alors, nous toutes et tous, libres de nos choix, de nos corps, de nos croyances, nous devrions être AVEC Betty Lachgar. Nous avons cette chance d’être sur une terre laïque, pendant que d’autres taisent leur non-croyance, leur sexualité car criminalisées. Sans des personnes comme elle nous serions encore sous le dogme catholique. Très peu de pays sont laïques comme nous, alors pourquoi ne pas soutenir les personnes qui agissent pour les libertés de tous et toutes ? C’est cette question qui m’a fait réaliser que j’avais un endroit pour l’écrire, le droit de l’exprimer et le devoir pour ces personnes qui luttent, sans notre sécurité.

"Un droit non exercé est un droit perdu."

Avant son arrestation, Betty a mis ce statut dénonçant les menaces qu’elle a pu recevoir suite à cette photo. Et en regardant sur divers réseaux, effectivement, que des hommes avec des injures, des propos misogynes, homophobes, des menaces et surtout, des messages identifiant les autorités marocaines d’agir contre Betty. Au mieux ils lui souhaitent la prison, au pire ? La mort. C’est donc devant ce déferlement de haine pour une femme avec UN TEE-SHIRT, que j’ai appris ce qu’était "la Oumma", dynamique spirituelle et sociale pour faire front ici, à une femme "désobéissante".

Alors oui, j’ai le regard d’une femme libre, d’un pays laïque, mais cela ne rend pas moins grave ce qu’il se passe là-bas pour une femme athée, militante.(Elle coche toutes les cases de ce que nos associations défendent, non ?) Alors mon texte ne changera rien pour son sort, mais au vu de ses engagements je me devais de rendre hommage à sa force, à sa détermination face à des dogmes religieux qui écrasent les droits humains pour des livres poussiéreux.

Le front féministe international lance un rassemblement ce vendredi à 17h, sur Paris. Rejoignez les pour la libération de Betty ! Une pétition est également disponible par Les Amazones d'Avignon


 Bien le bonjour vous ! Si vous n'aimez pas les chats, passez votre chemin, car aujourd'hui c'est 100% félin ! Je suis retombée sur l'article du sauvetage de Boune, (que nous pensions mâle à l’époque, oupsi) et, vu que nous célébrons l’arrivée de Bébert dans la famille, je me suis dit : go écrire, ça te fera des souvenirs !

Il y a donc un an, une femme rentrait dans notre jardin, un peu hésitante. Elle pensait que nous étions une chatterie et, vu que nous avons des cadres grillagés à toutes nos fenêtres (même la porte d’entrée maintenant) avec un arbre à chat XXL devant la baie vitrée, elle était pas loin de la réalité… Une chatterie privée ! Elle nous explique alors qu’elle passe tous les soirs pour récupérer un chat qui s’est enfui de sa caisse de transport. C’est un chat qui traîne dans un chemin entre une zone d’herbe et une route, pas craintif, qui les suit et demande des caresses à chaque fois. Elle a voulu l’amener en clinique pour lire son tatouage, (quand vous trouvez un chat, vous pouvez l’amener chez un vétérinaire pour vérifier s’il est identifié et eux préviendront les propriétaires, le tout gratuitement !) mais Mr le Chat a détruit sa caisse de transport et depuis, il se planque dans un buisson, à quelques mètres de chez nous. Il se trouve que cette femme est bénévole à l’École du Chat Libre de Poitiers, association que je connais très bien et en qui j’ai entièrement confiance. Je les contacte de mon côté pour leur dire que, si jamais il sort et que j’arrive à le choper, je le mettrai en sécurité le temps qu’ils puissent le récupérer. Malheureusement, un soir j'ai entendu une bagarre de chat et il n'était plus dans son buisson pendant quelques jours... Jusqu’à ce qu’un soir, il refasse surface et, pour la première fois, presque devant notre portail.

Mon Monsieur sort, lui parle, et Mr le Chat se met à le suivre… Partout. Imaginez ma tête, moi qui rampe dans des vides sanitaires, grimpe sur des toits, passe des heures à trapper… Et les deux là, qui marchent ensemble, trop facile. (J'pete le seum, ouais) 
Nous l’installons un peu en urgence dans notre chambre d’ami, c’est le chaos, il dévore trois sachets de pâtées, patoune, ronronne, fait des bisous… Un peu déroutant, moi qui avais le plus souvent des chats sauvages ou très malades quand j’étais bénévole et FA. Dès le lendemain, après quelques difficultés, j’arrive à lire son tatouage et l’asso cherche de son côté ses propriétaires.

Tuto de la débrouille :
Quand le tatouage n'est pas très lisible, un petit coup de crème grasse type vaseline, une bonne lumière blanche et de la patience afin que les chiffres ressortent mieux.

J’envoie une photo et un petit mot rassurant à sa maîtresse : "Votre chat est en sécurité, je suis disponible même tard pour que vous puissiez venir le récupérer." Quelques minutes plus tard, elle me téléphone. En quelques secondes, je passe de heureuse à dépité. Elle ne se souvient pas de lui. Il a disparu depuis six ans, il avait à peine un an à l’époque. (J’écris en mode robot, parce que dès la première phrase, mon cerveau est passé en automatique : outrée. Celle-là, je ne l’avais pas vue venir...) Elle a toujours son frère. Elle a refait sa vie : nouvelle maison, nouvelle ville… Elle ne le reprendra donc pas. Elle ne m’a même pas demandé comment il allait. Ni où il était. Je raccroche et je comprends très vite que M. Chat a donc eu deux abandons. Parce que j’ai ramassé tellement d’âmes en peine que je sais faire la différence entre un chat de la rue et un chat qui a déjà eu des humains pour s’occuper de lui. Ce que le vétérinaire confirmera.

Début août, l’association enchaîne les prises en charge et les frais vétérinaires. On se met d’accord : je vais devenir sa famille d’accueil. Il supporte très bien l’enfermement, il est propre, gentil… Franchement, je n’avais jamais eu un chat aussi facile en FA : c’était presque des vacances.Les semaines passent, les visites chez le vétérinaire aussi. Petit à petit, on réalise qu’il serait beaucoup trop malheureux en chatterie : ce chat a un énorme besoin de présence humaine. Après avoir eu les résultats de ses tests FIV/FELV — NEGATIFS ! — On se le dit un dimanche matin, cafés en mains : il restera donc avec nous. Et débute la période stressante, de l'intégration avec les 3 autres. 


C’était la deuxième fois que nous devions intégrer un chat adulte auprès des nôtres. Sauf qu’à l’époque, ils n’étaient que deux, et Zuzu aveugle, c’était plus compliqué. Mais j’avais minimisé un détail important chez Monsieur Chat (surnommé Bébert) : son besoin de présence humaine. Après plusieurs jours à échanger des plaids et des jouets pour que tout le monde s’habitue aux odeurs, je me suis dit qu’une grille dans le couloir permettrait des premières rencontres en douceur. L’idée était bonne… En quelques minutes, Bébert a sauté la grille et s’est invité dans le salon. Voilà, ça c’est fait.

D'où son nom : grand, costaud, bourru. Les autres ont eu peur de lui quelques jours, semaines pour les deux filles qui sont toutes petites... Tous en hauteur avec une tête étrange... Genre : pourquoi diable y a-t-il un poney dans la maison ? Mais ce chat est une crème. Il n'a pas brusqué le contact, quand les autres crachaient, il s'asseyait ou changeait de direction. Il a vraiment fait en sorte que tous s'habituent à sa présence, pris le temps de se faire à notre vie, aussi. Bébert, c'est mon chat de vieux. Il ne connaissait pas le canapé, la musique, l'arbre à chat, les jouets... On a mis des mois avant qu'il ne monte sur le canapé, les loveuses. Mais, quand il a compris le confort que c'était, c'était acté et croyez-moi, aujourd'hui on se bat et se serre à deux sur une place, car monsieur en profite allègrement ! Il s'est très vite fait au distributeur à croquettes, ne soyez pas trop choqués du avant-après, il est devenu énorme. Le seul bémol, c'est sa peur panique des caisses de transport. Je pense vraiment que c'est lié aux abandons. Il ne supporte pas qu'on l'approche de lui, à tel point que nous n'avons jamais pu faire les rappels de vaccins. 

Au fil des semaines, mois, nous avons pu faire connaissance et trouver un nouveau rythme. Au décès de Toune, ce fut très difficile pour eux de s’en remettre, c’était notre premier bébé, mais pour eux, c’était le patriarche : tant que lui ne paniquait pas, tout allait bien (oui, j’ai que des névrosés à la maison, ceux dont personne ne veut car trop de temps d’adaptation, pas assez « peluche »…). Et Bébert a repris cette place : pas de chef, mais la place du chat sociable, celui qui n’est pas en planque quand un piéton passe trop près de la maison, celui qui les incite à sortir plus rapidement, à être moins apeurés des bruits extérieurs et des visiteurs.

Ils vont tous vers lui : un dodo, une léchouille, une séance de jeu. Il est parfaitement intégré à la meute, à la maison. Et chaque jour, il a l’air de profiter de chaque instant. Il savoure son confort et sa sécurité. Encore une adoption non prévue, mais sans regret. Et aujourd’hui, nous célébrons le reste de sa vie loin de la peur, de l’abandon, de la cruauté des humains. Et, bien que je reste très narratrice dans cet article, ce gros bébé d’amour, c’est lui aussi, comme Zuzu l’était, comme Grodine, un fils à sa mère.

Je ne suis plus jamais seule : il est toujours dans mon ombre. Si je change de pièce, il change de pièce. Si je suis dans le jardin, il me pourchasse de fenêtre en fenêtre. Et ça me manquait, finalement. J’aime les pots de colle, dépendants. Même si je remarque qu’il est moins collant, obsessionnel qu’au début, preuve qu’il commence à comprendre que, cette fois, c’est bon, on sera ensemble jusqu’à la fin.


Joyeux anniversaire de nouvelle vie mon gros bébé