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Il y a quelques années, en déterrant le blog, je me suis souvenue du bien que ça me faisait d'écrire mes humeurs. Et, fut une époque, c'est très certainement ce qui a plu ici. Seulement voilà, les années ont passé et écrire mes sentiments, les partager, n'était plus dans mon quotidien. Depuis, j'ai un sentiment étrange, nouveau, en ouvrant ma page d'accueil. J'ai refait quelques articles, très légers, sans rien de personnel, sans rien qui me mette en danger, finalement. Et à chaque fois, je me demande, "est-ce l'âge ou ai-je besoin de temps pour reprendre mes marques ?" Je n'ai pas encore la réponse, alors je me suis dit : "écris, on verra bien."
Vous l'aurez compris, je ne sais pas où nous allons, mais nous y allons.


Ça fait quand même presque 10 ans que je n'avais plus ouvert à des inconnus des instants de vie, des pensées, réflexions. 10 ans que j'ai adopté le silence radio, la discrétion, surtout sur internet. Alors pourquoi revenir ? J'en ai ressenti le besoin. Ça fait des années que je garde trop de choses, que je traverse des périodes complètement merdiques en compagnie de la maladie. Et garder le silence sur mes émotions est devenu une seconde nature. J'ai déjà fait trop peur à mes proches, je préfère sourire, dire que tout va bien, même si je me mens autant que je leur mens.

Rassurez-vous, j'ai pas prévu de commencer à geindre sur ma santé à chaque article. C'est pas dans mon ADN. Je fais de l'humour au pire. Mais, oui, je cherche depuis 5 ans à occuper mon temps en faisant des choses pour moi et ma santé mentale, au moins. Et écrire, c'est mon remède depuis petite, alors allez savoir, c'est peut-être encore là, au fond de moi. J'espère.

J'avais une gêne, car beaucoup ne m'ont pas connue à la belle époque du blog, où j'étais sans filtre, avec des articles parfois très piquants. Mais gênée de quoi ? De vivre ? Flemme. Je suis dans ma cahute depuis 5 ans, silencieuse, j'ai plus envie de m'interdire des choses, la maladie m'en a déjà bien assez pris. J'avais peur aussi de ne plus rien avoir à dire. Après tout, je suis en permanence chez moi, je ne vois personne, le monde évolue et je n'en suis même pas spectatrice. Mais, ai-je besoin d'une vie palpitante pour écrire ? Ou plutôt... Avais-je une vie bien plus palpitante il y a quelques années ? Non, je ne crois pas. Le palpitant est arrivé après le blog, mais j'en parlerai peut-être plus tard, si c'est le cas, sortez les en-cas.


Je crois que j'avais besoin de ce premier article spontané, sans autre construction que ce que je ressens à la minute. Et je me demande même si ce n'était pas ma manière de faire, jadis. Car je tape sur mon clavier à la même vitesse que dans mes souvenirs, je vois (de ma vue floue, certes) la page se noircir, sans jamais avoir un trou, un doute. Et la gêne, les doutes ne sont pas assez forts face au soulagement. Écrire sans réfléchir. Retour aux sources. Et si ça ne plaît pas, je parlerai seule, après tout, la blogo' est redevenue petite, discrète, un petit coin du géant internet.

Petit mais confortable. Réconfortant, comme à la maison. J'ai remis les chaussons de blogueuse, j'attrape mon plaid et je profite.


Et vous, après lecture, vous pensez que j'en suis encore capable ?


Ah que coucou, vous ! Oui, je reviens après un long silence. Je sais. J'ai eu une perte, beaucoup de chagrin et n'étant toujours pas prête à en parler, passons vite ce point, d'accord ?
Bien, bref, merci. 
Malgré mon moral maussade, j'attendais septembre avec impatience. Avant septembre, il a fallu que j'endure l'été, de plus en plus brûlant et les canicules. (La chaleur étant LE déclencheur de mes crises, je morfle...) Et enfin, la pluie, le vent. Je m'affole à tout préparer, parce que oui, après trois ans à domicile, je reprends le chemin des marchés de créateurs ! Nous sommes à quelques jours du premier et le stress est déjà présent. Vais-je réussir à tenir avec ce nouveau corps, malade ? Sans compter que la canicule à fait son retour. Génial. Mes nouvelles créations vont-elles plaire ? Bref, une suite de questions, de doutes qui se mélangent à l'excitation, l'impatience. Ces dates seront décisives, elles me diront si il est possible de reprendre une activité, même minime de créatrice, est-ce que je me lance officiellement et ainsi reprendre une vie professionnelle même avec ce foutu covid long qui m'a déjà tant pris... Autant vous dire, que c'est un pot pourri d'émotions dans ma tête. (Spoiler : sur deux dates, la première fut terrible la deuxième géniale, on en reparlera...) 


Et à tout ça s'ajoute, le projet de mon Géant. Il a lancé une campagne Ulule, pour sortir en auto-édition son premier roman. Et, je suis presque autant investie que lui dans cette histoire (voire même plus)
Du fait que ce soit l'homme qui partage ma vie, évidemment, mais surtout parce que je crois en son histoire, j'ai eu la chance de faire partie des "bêta lecteurs" puisque j'attendais de pied ferme les chapitres directement à la sortie de l'imprimante. J'ai dévoré chaque pages. C'est bien simple, Mr n'écrivais pas assez vite pour moi ! Et c'est ainsi que je me RETROUVE, indirectement avec un pied dans l'édition. 

C'est un milieu assez opaque et donc mystérieux. Mais soucieux de vouloir bien faire les choses, on a la tête dedans depuis plusieurs mois maintenant ! Et malgré que tout soit difficile c'est très intéressant ! 



Le financement participatif, ça aussi c'est un gros facteur de stress. Parce que finalement tout le projet du livre va dépendre de la réussite ou non de la campagne. Le tout sans avoir une communauté, pour un écrivain inconnu... On transpire, oui. 
Il nous reste une vingtaine de jours et nous approchons des 35% de l'objectif. Je ne sais pas si c'est bon ou mauvais signe. Tout le monde nous dit que tout se joue sur les derniers jours... Donc encore 20 jours de stress, quel plaisir ! Si le financement participatif vous intrigue, je pense faire un retour d'expérience quand ce sera fini, réussie ou non d'ailleurs. Le financement participatif c'est peut-être pas le bon plan si vous êtes acharnée comme moi, légèrement obsédée par le contrôle. Mes nerfs sont en ébullition, avec mon covid long, ce n'est pas imagé. Je me déclenche des crises, je m'épuise. 



Voila, c'était un petit coucou rapide, avant de revenir avec des articles plus précis, sur mes nouvelles créations (le poinçonnage), mon retour sur les marchés et pour celui-ci, préparez le popcorn ! Et espérons la réussite de la campagne Ulule, l'impression du livre, tout ca, tout ca !

Maintenant, je vous laisse, je retourne sur la campagne Ulule ! 
La bise ! 






Chaque hiver, je surveille le bulletin météo. Chaque hiver, je crie de joie quand météo France m'annonce quelques flocons et très souvent, je suis déçue car... Le néant. Je ne sais pas pourquoi, mais Poitiers est une des villes que la neige boycotte, clairement. 


Cette année encore, j'ai attendu... Décembre, rien. Janvier, rien. C'était d'ailleurs un hiver très doux, à base de pluie et vent, bien merdique, ouais, bien loin de la neige, comme d'habitude. Et puis voilà, que début février, on passe en alerte orange. Je ressors les gants, écharpes, bottes prés du radiateur et je surveille dehors. Dans la nuit, je me suis réveillé pas moins de 3 fois pour sauter à la fenêtre... Rien.
Et, au petit matin, quelques flocons. Je suis sortie prendre mon café sous la neige, comme une enfant. Avec la chance que j'ai, ça sera très certainement les seuls flocons de cette "alerte orange"...


Plus les heures passent, plus la neige tombe et doucement, le sol devient blanc. Je sors plusieurs fois, juste pour profiter de la neige, même en si faible quantité. La neige, c'est ma dose de beauté et bonheur en hiver. Autant qu'une journée à Disneyland, oui. 



La neige me ramène à des souvenirs d'enfance, des journées à faire des bagarres de boules de neige avec mon beau-père (même adulte, d'ailleurs....) à se jeter dedans... 
À la montagne, le ski, la classe de neige... 
La neige est toujours reliée à des beaux souvenirs. Alors oui, aujourd'hui c'est un peu différent, mais finalement, pas tellement. J'ai passé mes deux derniers jours sous la neige, comme une gamine. À savourer la beauté du paysage, le bruit si particulier de la neige sous nos pieds... Oookkkkk, j'ai même fait un petit bonhomme de neige, toute seule, ça va ! "Bonjour, quand il neige j'ai 4 ans !" Son petit nom, c'est Ted. 



Bref, cet article n'a pas un intérêt de folie et il n'est pas super personnel ou quoi, mais j'avais juste envie de partager ici un peu de ma joie qui découle de la neige. Je vous laisse et j'espère que tous ceux qui aiment la neige autant que moi en ont profité ! Après tout, nos quotidiens sont bien assez merdiques pour ne pas profiter des pleinement des choses que l'on aime !


(Oui j'ai même fait un selfie pour l'occasion !) 
Suis-je la seule a devenir folle quand il neige ? 
Prenez soin de vous et des animaux

 
Premier article de 2018. J'ai tellement laissé le blog à l'abandon en 2017, que j'ai le sentiment d'écrire mon premier article, tout court... Je n'ai pas pris de résolutions, j'ai juste envie pour 2018, d'une année plus douce. La douceur, est-elle une résolution ?


En 2017, j'ai pris du temps pour les manifs, happenings, actions... J'étais partout ou je pouvais, dans n'importe quel coin de France. Au cœur de l'horreur. J'en avais "besoin", je pense. Besoin de le voir de mes yeux. De l'entendre. De le sentir. Comme pour renforcer mes convictions, comme pour me punir d'y avoir participé. C'était parfois très dur. Mais jamais autant que pour les animaux non humains, c'est certain. Et besoin d'avoir la sensation de faire quelque chose contre. Chez moi, si vous saviez comme je me sens inutile pour eux. 

Alors, je ne dis pas que c'est la fin, car c'est impossible pour moi. Mais, j'ai envie d'une bulle loin de l'horreur pour me ressourcer, quand j'ai besoin. Pour penser à autre chose, quelques minutes. Pour avoir du positif, tout simplement. Certains chantent, dansent, dessinent... Moi, c'est ici, comme ça que je m'évade...


Pendant cette année 2017, j'ai aussi eu, une fois de plus un conflit avec moi-même. Concernant le blog et le militantisme, activisme. J'ai une fois de plus, voulue séparer ma vie privée du blog, et le blog de mon militantisme. Je fais toujours ça. Vouloir mettre des barrières entre les choses que j'aime, que je fais car elles ne se ressemblent pas. Alors, plus "Gladys l'activiste" prenait du terrain, plus "Gladwood l'apprentie blogueuse" disparaissait. Petit à petit, il n'en restait plus qu'une infime partie. Et aujourd'hui, j'ai l'impression qu'elle était plutôt solide, finalement, cette petite partie. 

Mais aujourd'hui surtout, j'ai compris que je ne pouvais pas dissocier chaque partie de ma personnalité. Nous ne sommes jamais qu'une facette. Nos caractères sont formés de plusieurs goûts, émotions. Finalement, il n'y a pas de "Gladwood l'apprentie blogueuse", "Gladys l'activiste", il n'y a que Gladys.  Et tant pis, si cela fait rire certaines personnes de me voir dans un abattoir pour ensuite écrire mes états d'âme ici. Tant pis. 


Ma dernière vidéo, c'est un peu le signe que j'ai compris tout cela et que surtout : j'ai décidé de m'en foutre. Ce genre de contenu, c'est quelque chose que j'ai envie de faire depuis longtemps. Mais je me mettais trop de barrières. Je cherchais tout un tas d'excuses pour ne pas le faire. Pas assez de matériel. Je ne suis pas légitime pour faire ça, blabla. Et ce mois si, je me suis lancée, tant pis, encore une fois. Et j'ai bien fait, car j'ai adoré. Capter quelques instants du quotidien que je trouve beau. J'ai aimé faire le montage, même si j'ai clairement des progrès à faire sur le ça... J'ai retrouvé, ma petite bulle positive, finalement.Alors voilà, de quoi j'ai envie de pour cette nouvelle année. Dans les grandes lignes. Envie de reprendre du temps pour mes proches, pour moi, de continuer le combat pour les animaux. Mais je ne veux pas devenir une fille toujours en colère. Une fille qui n'est pas capable d'apprécier la beauté devant ses yeux parce qu'elle a vu trop de laideur. L'humain est laid, c'est un fait. Alors pas la peine d'en faire partie...


Belle année 2018 à vous. Prenez soin de vous et des animaux
Depuis plusieurs mois, j'ai envie de faire ce type d'articles et vidéos. J'ai envie de cet aspect dynamique, créatif de la vidéo tout en gardant ce côté "expression écrite". Je ne suis définitivement pas à l'aise avec ma face en premier plan. Alors, je ne sais pas si cela vous plairas, je ne sais pas si c'est très beau visuellement, mais je me lance. Bienvenue dans mon mois de décembre 2017.
J'ai traversé les rues du centre-ville, en appréciant chaque lumière, chaque décoration. J'aime décembre pour ça, tout devient lumineux, beau, comme un air de féerie, tout autour de nous. J'ai fait le tour du marché de Noël, plusieurs fois, juste pour ressentir cette petite ambiance de Noël que finalement, je ne connais que trop peu. Le bruit des patins sur la glace, le bruit du carrousel, les rires des gens qui dégustent un verre de vin chaud, l'odeur des marrons chaud... Noël en ville, tout simplement...

Nous avons fait notre sapin, dans notre nouveau chez nous. Premier Noël avec Meizu, qui s'amuse fortement avec les branches du sapin. J'ai fait l'erreur de croire que parce qu'il était aveugle, il n'aurait pas cette obsession du sapin... Grosse erreur ! Nous avons pris du temps pour nous, chez nous. Il y avait longtemps, ça aussi, grosse erreur dont je suis majoritairement coupable... 

Et puis, entre quelques moments simples de petits bonheurs du quotidien, nous avons dû dire au revoir à un ami. Deux amis(e)s, ce n'est qu'un au revoir de canard, on se reverra, c'est certain. Unis comme des yeux de Tarsiers ! J'ai pu aussi profiter de ces moments d'innocence et de pureté avec des animaux non humains. Ces moments qui te font te sentir bien. Ces moments nécessaires pour recharger nos armes.


J'ai aussi donné de mon temps, énergie, sentiments pour les animaux. Pas autant que j'aurais voulu, malheureusement, je ne me dédouble pas, pas encore du moins. Et puis, est arrivée, vite, le 19 décembre. Date fatidique dans mon "histoire". Un an déjà. Un an seulement. En un an, j'ai croisé bien trop de vos regards. j'ai été bien trop proche de votre enfer, impuissante... Ça aussi, c'est un des coups dur de noël désormais. Vous dégustez leur corps et moi, j'ai l'odeur de la mort et la vision de l'horreur... 

Heureusement, cette année j'ai eu la chance de ne pas trop subir le cadavre à table. Comme depuis 3 ans maintenant, nous avons fait le réveillon chez la copine vieille a chat et le copain barbu. Que je remercie, une fois de plus pour les sachets de chocolats et gâteaux végétaliens, juste pour moi... Vous êtes en or ♥

Et pour la première fois en 5 ans de relation, nous avons reçu pour le 25, chez nous. Un noël, complètement végétalien et je remercie mes amis d’être ouvert d'esprit, d'ailleurs, le menu a bien plus, petite fierté pour moi, qui ne cuisine jamais ! 





Recette du faux-gras, recette du wellington et de sa sauce gravy ainsi que la recette du dessert, un succès est super-simple à faire !


Je vous laisse, avec la vidéo, qui j’espère vous plaira. 



Prenez soin des animaux, des gens dans le besoin, de vous. À très vite ♥
Depuis que je suis petite, j'entends que nous avons la chance de vivre dans un pays "riche", "moderne" que nous avons une "liberté". J'y ai cru, comme beaucoup. Pendant des années. Et puis, en grandissant, je me suis rendu compte qu'aller faire mes courses quand je voulais, ou je voulais, acheter ce que je voulais (si tu as les finances, oui...) ce n'était pas de la liberté.
L’état nous laisse croire à une certaine liberté. À l'égalité. Comme pour endormir le peuple avec de belles promesses, paroles. La réalité est tout autre. Nous ne sommes rien. Ils sont tout. C'est de plus en plus flagrant mais pourtant j'ai l'impression que le peuple dort encore. Il faut dire aussi, que tout le monde prends soin de garder le peuple sous silence. On emprisonne ceux qui se rebellent, on endort les autres... À coups de "divertissements" idiots. D’événements sportifs, de terrorisme, histoire de gentiment mettre un climat de peur. Un climat de haine entre les gens. Diviser pour mieux régner, tel est le mot d'ordre. Et ça fonctionne. Car ceux qui gobent ce que la télé lui dit, dira de ceux et celles qui s'insurgent qu'ils sont fous. "Encore un avec sa théorie du complot"
Malheureusement, personne ou trop peu de gens, cherchent à se renseigner en dehors de nos médias. (39eme au classement mondial de la liberté de la presse)

Plus haut, on décide des images qu'on montre. On change aussi le contexte. Le message. On critique ceux et celles qui balancent les vraies infos sur le net. Parce que, c'est bien connu : seule la TV détient la vérité absolue. 

Ceci est assez général. Mais, qu'en est-il de mon ressenti sur MA liberté ? Et votre ressenti, sur VOTRE liberté ? Personnellement : Je ne me sens pas libre. Et c'est le cas pour beaucoup. 

Si j'étais réellement libre, je n'aurais pas la moindre crainte d'écrire et publier cet article. Je n'aurai pas peur de dire que l'état (qui que se soit au pouvoir) est un danger pour nous, nos droits, nos libertés. Je n'aurais pas peur de finir en prison parce que je défends les animaux. Si j'étais libre, je n'aurais pas quelqu'un de désigné à ma surveillance. Je n'aurais pas peur des forces de l'ordre et de leurs violences. Savez-vous comme c'est frustrant de les voir, taper sur des activistes, impuissants ? L'état d'urgence, oui. Ou, comment faire passer la privation de votre liberté tranquillement, pour vous faire croire que c'est pour votre sécurité... Mais ce n'est pas grave, regardez, Cyril Hannouna vient encore de faire un truc super-débile ! -On passe à autre chose-
Pensez-y, sérieusement. Vous n’êtes libre que de faire ce que plus haut on attend de vous. 

 LIBERTÉ (dans ton bocal) 
              ÉGALITÉ (de surface, pour faire plaisir) 
   FRATERNITÉ (faut pas pousser)

En 2017, partout dans le monde, la liberté n'est qu'un leurre. Certains sont en prison, pour avoir voulu venir en aide à des gens dans le besoin. Certains se font bombarder et personne ne dit rien. Certains sont enfermés dans des camps de concentration parce qu'ils aiment... D'autres sont à la rue, devant ton nez et tu l'ignores. Des milliards d'animaux perdent la vie dans des camps et tout le monde s'en fout.  Des personnes ont disparu parce qu'elles avaient des médias, radios, alternatives, "pirates" avec d'autres informations que celle qu'on nous sert au 20h. En 2017, s'exprimer, est un danger.

Leshia Evans fait face aux policiers pour dénoncer le racisme des forces de l'ordre.

Je vomit cette société. Je vomit cette surconsommation qu'on nous vend comme nécessaire à notre bonheur. Les gens sont trop obnubilés par leurs petits plaisirs pour venir en aide aux autres. Je vomit cette jeunesse complètement en dehors des réalités. Je vomis ce système corrompu. Je vomis mon pays. Je préfère être aux yeux des autres, une folle, une marginale, plutôt que d'être une endormie.
Je me vomi, moi. D’être encore trop dans la peur de ce qu'on inculque depuis notre enfance. J'ai souvent peur de ce qui va me tomber dessus. J'ai souvent peur de l'avenir parce que j'ai désobéis. Je n’arrêterai pas, parce que il faut désobéir aux injustices pour avoir du changement, mais les convictions, n’empêche pas la peur. Je me vomi d'avoir mis autant de temps a ouvrir les yeux sur notre monde. D'avoir mis du temps a sortir de ma zone de confort. Je me vomi d'avoir était une endormi. 
Tess Asplund contre le leader du mouvement fasciste de Suede. 

Arrêtons de tout prendre à la légère. N'écoutons pas les médias. Arrêtons de croire qu'une élection présidentielle changera la donne pour nous, ceux du bas. Arrêtons de participer au système. Apprenez à vivre autrement. Vivre dans notre société, en y participant, le moins possible. 
Arrêtons d'avoir peur.
Nous y voilà. Nous y sommes. Notre appartement actuel est une petite prison pour nous depuis une bonne année. Trop de problèmes. Fuites d'eau, inondations, électricité pas aux normes, appartement avec tous pleins de vices cachés... Plus le temps passe, plus on y découvre des horreurs. Avec, bien évidemment un propriétaire heureux de recevoir son loyer, mais pas plus. 
Ça fait longtemps que je parle ici et sur mes réseaux sociaux de toutes nos galères dans l'appartement. De l'énergie que ça nous prend de toujours devoir vivre dans un truc limite insalubre. Aujourd'hui, c'est bientôt fini. C'est si long et proche à la fois...
Pourtant, je l'ai aimé ce logement. Je le trouvais beau, chaleureux... J'aimais les boiseries, la mezzanine... Je me suis toujours sentie très bien dans "la pièce de vie". Même quand nous avons découvert, les jours de pluie que nous avions deux fuites d'eau, je l'aimais toujours. Un peu moins beau avec des sceaux, certes. Mais très vite j'ai détesté le reste. J'ai détesté la cuisine sous mezzanine, qui rendait la pièce sombre. Du matin au soir, si tu voulais voir quelque chose, il fallait allumer la lumière. J'ai détesté notre chambre, toujours trop humide. La moquette vieillie. Et le fait de devoir la traverser pour accéder à la salle d'eau... Et la salle de bain, justement. L'horreur de ma vie. 
Très vite après notre installation, des taches de moisi sont apparu sur le plafond. Sur les parois de la douche. L'odeur du moisi, qui va avec. On a lutté très fort contre l'humidité, sans JAMAIS comprendre d'où elle venait. Et puis, il y a quelques mois, une fuite d'eau chez la voisine, qui venait de chez nous. Enfin, plutôt du mur de chez nous. En soulevant le pauvre lino, on découvre un sol en bois noir de moisi, d'eau et... Oh, un trou ! J'avais même peur d'aller au WC et de me retrouver chez la voisine, cul nu. C'est sympa, c'est convivial, on adore. 



Alors, j'ai beau t'avoir aimé petit appartement, c'est sans regret que nous fermerons la porte définitivement. On enfermera en même temps toutes les mauvaises ondes que tu dégages, les trucs chelou, les nuits de galère avec nos seaux. Et tout ce qui fait, qu'aujourd'hui je te déteste plus que je t'ai aimé. Sans rancunes. 

En attendant la délivrance, nous vivons dans les cartons. Au début c'est cool, faire des cartons c'est le signe que tu vas partir. Et puis très vite, tu ne sais plus OU mettre les cartons pour continuer de vivre plus ou moins normalement (surtout avec Meizu, je ne veux pas le chambouler, alors je fais au mieux) et puis plus tu en fais, plus il y a du bordel, plus tu ne sais plus quoi mettre dans les cartons... Bref, ça devient vite le gros bordel. J'ai dû virer je ne sais combien de trucs de mon bureau pour pouvoir écrire. Et c'est comme ça a chaque fois que je veux accéder à un endroit / objet, dont on ne se sert pas TOUS les jours. Notre table est inexistante, quelque part sous les papiers, cartons, scotchs... Notre cuisine ne ressemble plus qu'a un champ de bataille, j'ai perdu la moitié de mes fringues dans des cartons... Bref, je suis saoulé, ouais. C'est aussi et surtout le moment ou jamais pour faire du tri. De se séparer enfin de tel ou tel objet, qui ne nous sert plus depuis des années, mais qu'on garde, toujours dans un carton. (La sentimentale que je suis n'a toujours pas réussi a ses débarrasser d'un tee-shirt que ma sœur avait oublié chez moi. Taille 8 ans. Aujourd'hui, elle y passe même plus le cou...)


C'est aussi le moment de retomber sur des souvenirs. Un brin de nostalgie et hop, en carton, on verra plus tard. C'est le moment ou l'on ferme les derniers cartons, on entasse dans un coin de la pièce et surtout on trépigne d'impatience de découvrir la nouvelle vie qui nous attend dans ce nouveau cocon. On referme avec plaisir les années d'avant, on a juste hâte de recommencer, ailleurs

En attendant, je retourne à mes cartons. Les petits derniers. Les bordéliques. Ceux qu'on fait en rapide, car on manque de temps, vous savez ? J’espère pouvoir très vite vous rejoindre, sortir du carton mon ordinateur et partager ici avec vous, tout les "petits" travaux et décoration de notre nouveau chez nous !  En attendant, on se retrouve sur les réseaux sociaux ?


________ Des bisous, KEURKEUR !
Hey ! J'étais en train de répondre à vos commentaires, quand soudain, je me suis dit, une fois de plus "Il faudrait que j'écrive un article, quand même..." Et puis, comme trop souvent depuis quelque temps, je referme la page parce que je ne sais pas quoi venir écrire ici. 
Ça devient quelque chose d'assez récurrent. J'ai toujours eu pour habitude d'écrire sur des sujets qui me tenaient à cœur. Alors aujourd'hui j'ai très souvent envie d'écrire sur les animaux. Le véganisme. L'activisme. J'ai envie de mettre à l'écrit ce que j'ai vu, ce mois de décembre qui m'a changé, mais finalement je ne le fais pas. Pourquoi ? Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est que cette réflexion m'a poussé à écrire cet article et surtout, me pousse à me poser cette question : Suis-je, vraiment à ma place, ici ? 

Plus le temps passe, plus j'ai l'impression d’être en décalage avec la blogosphère. Bien que j'aie toujours eu ce sentiment, il ne m'a jamais dérangé. Aujourd'hui il est omniprésent. Et il me dérange de plus en plus. Je pense, en toute franchise, que je me suis beaucoup, beaucoup impliqué dans l'activisme pour la cause animale et que ça a changé beaucoup de choses. Dans mon caractère, mes envies, mes centres d'intérêt. Et très souvent, "Gladys l'activiste" reprend le dessus. Elle écrase, "Gladwood la blogueuse" et la futilité qui va avec ce milieu. Par de petits détails, que je remarque de plus en plus. Sur instagram, par exemple. En regardant mon fil d'actu, j'ai plus de véganes, de gens vivant dans des vans, caravanes, en voyage, avec une vie simple que de blogueuses avec un déballage constant de produit, de photos surfaites, de vies faussement parfaites.. Je n'ai jamais eu les mêmes centres d'intérêt que la plupart des blogueuses, c'est vrai. Mais là, c'est pire : je m'en désintéresse complètement. Et je crois que ça se ressent... 
Je pense sincèrement que le blog va prendre une tout autre direction. J'écrirai toujours comme je le fais actuellement, sans filtre, mais je pense que je vais écrire d'avantage sur les animaux et tout ce que cela touche. Tant pis si ça déplaît. J'ai besoin d'avoir un espace à moi, ou je peux en parler librement. Je vais perdre presque tous les lecteurs, j'en suis consciente mais sincèrement, tant pis. Dans le fond, ça me fait un peu chier, car il y a beaucoup de gens avec qui j'aime échanger, mais j'ai besoin d'écrire sur ce qui me touche et je sais que beaucoup d'entre vous ne suivront pas. Je peux vous comprendre, mais j'espère que vous comprendrez que je n'ai juste pas envie de m'interdire de parler d'une cause, d'une vérité, qui fait partie à part entière de ma vie.

J'ai envie d'une vie plus simple. J'ai envie de m'éloigner davantage de la société de surconsommation qui elle est partout sur la blogosphère. J'ai envie d'agir davantage pour les animaux. Pour les vies qu'on enlève sans cesse, partout. J'ai envie de dire à Mme la blogueuse mode que le cadavre sur sa bordure de capuche me dégoûte. Je veux dire à Mlle blogueuse beauté que son maquillage testé sur des animaux est ringard, qu'aujourd'hui les animaux n'ont plus à souffrir pour notre "beauté". J'ai plus envie de m'excuser parce que mes actions, partages vous dérangent. Sur mes réseaux sociaux, par exemple. Mes réseaux sociaux ne sont pas une vitrine de "vie parfaite", je ne recherche pas a faire dans le politiquement correct pour le blogMes réseaux sociaux, sont un reflet de ma vie. Cela inclus le blog, le véganisme, les animaux et mes actions militantes. J'expose la vérité qu'on nous cache et si cela déplaît, libre à vous de partir.
J'envisage de plus en plus à laisser tomber le blog. Parce que je me retiens, je m’empêche d'écrire et que l'image générale (et négative) de la blogosphère me bloque. Ça fait tache un peu avec tout ce contre quoi je lutte désormais. Depuis le début beaucoup d'entre vous me disent que mon blog me ressemble et c'est sincèrement le meilleur compliment qu'on puisse me faire. Alors autant continuer.
Et pour ceux et celles qui resteront, même sans être d’accord avec moi, j'ai l'air parfois un peu piquante, ou quoi, mais je vous assure que je reste ouverte pour les discussions ;) 

Sur ceux, je peux tenter de reprendre le blog pour 2017, dans les meilleures conditions !

À bientôt, pour ceux qui restent, au revoir à ceux qui partent !

KEUR KEUR sur vous !
J'ai eu envie d'écrire cet article en retombant sur celui de l'année dernière "2015, tu n'as pas été tendre". J'avais envie de l'écrire comme pour mettre un coup de pied au cul à 2015, pour lui faire un gros fuck. C'est vulgaire comme image, mais ça fait du bien !
Parce que effectivement 2015 avait été tellement dure, tellement pourrie que faire pire en 2016 ça aurait été compliqué. À moins de se retrouver à la rue, nous ne pouvions qu'avoir une meilleure année, c'est pour dire. Une fois de plus, le temps passe incroyablement vite. J'ai l'impression d'avoir vécu tellement de chose cette année. D'avoir eu enfin une année bien. Le soulagement

2016 nous aura appris que se remettre des problèmes financiers, c'est long. Très long. Beaucoup plus long que la chute, malheureusement. Mais PAS impossible. Doucement mais surement ! 
Cette année représente un gros changement dans ma vie.  J'ai trouvé le pourquoi du comment je suis sur cette terre. Les animaux. Après 24 années ici, à maudire le monde entier, à ne pas savoir quoi faire, j'ai enfin trouvé ce pour quoi je suis là. Ce vide en moi ce rempli. Le combat commence seulement, mais il y a tant à faire. D'ailleurs, cela m'a permis de rencontrer des personnes exceptionnelles. Des personnes avec qui pleurer sur les souffrances animales ne sont pas "anormales". Des personnes avec qui, j'ai adoré passer du temps. Merci à euxJ'ai également perdu du monde en route avec tout ça. Que ce soit ici, ou dans la vraie vie, d'ailleurs. Et bizarrement... Je n'en souffre pas. Parce que aujourd'hui si les gens ne peuvent pas me supporter pour la contenu de mon assiette ou pour mes idées, c'est juste que nous n'étions pas faits pour continuer la route ensemble. Petit mot rapide d'ailleurs, a ceux qui sont ici depuis les débuts et qui comprennent mon changement de vie. L'ouverture d'esprit, c'est tout ce que je demande. Le respect aussi. Et savoir que le blog me permet de faire ce type de rencontre c'est tout ce que je souhaite. 
Cette année, je me suis donc aussi beaucoup remise en question sur mes relations. J'ai pardonné certains. J'ai demandé pardon à d'autres. J'essaie de ne plus être en conflit. Si vous m'avez fait du mal par le passé, je ne vous ouvre pas ma porte mais j’arrête de vous taper avec. (Je rigole seule de cette métaphore de bas niveau.) Finalement, ne plus avoir de personnes nocives c'est bien, mais ne plus avoir de conflit avec c'est encore mieux. 
Cette année j'ai revu ma sœur aussi. Et je pense que rien ne pouvait être mieux que ça. Petite chose qui devient grande. L'époque "J'aime que mes copines." "BEST 4 EVER" "SISTA DE COEUR" et tout... Elle devient une jeune fille...  De toute manière morue, tu seras à jamais mon bébé, fuck.

2016, c'est aussi, la deuxième année du blog ! Je ne pensais pas tenir deux ans. Je blogue beaucoup moins "régulièrement" que la première année. En y repensant, deux articles en une semaine, je n'avais vraiment que ça à foutre. Ou trop de choses à dire. Ou les deux. Je me foutais une pression de fou pour être régulière dans mes publications, aujourd'hui pas du tout. J'écris quand j'ai envie d'écrire. Quand j'ai le temps, aussi. Et je pense que c'est le meilleur rythme de publication pour moi. Je ne suis définitivement pas dans les conseils bloggings des gourous de la page Web et bordel, que c'est bien comme ça. Mais je ne pense pas avoir changé, j'écris toujours comme j'ai envie, en sachant pertinemment que ça ne plaira pas à tout le monde. Plaire à tout le monde n'est pas quelque chose qui me fait envie, de toute manière. C'est peut-être pour ça, que le blog stagne. Mais ce n'est pas plus mal. Je refuse beaucoup de "collaborations" ou "partenariats" parce que ça ne colle pas du tout a mon éthique, alors oui, je ne suis pas une vitrine pour les marques et mon blog restera dans l’anonymat (Coucou la CM d'une marque de cosmétiques... Pétasse, au passage !) mais je ne suis pas du genre à mettre de coté mes principes pour quelques euros. Les blogueuses ne sont pas toutes des vendues, oui, oui. Pour 2017, je compte bloguer comme cette année, n'en déplaise aux autres !
Alors oui, 2016 était une bonne année. À titre personnel, bien sur. Car l'actualité de l'année n'était pas merveilleuse. Guerres, attentats, pauvreté... Mais, apprenez à vous blinder, ce n'est que le début. La situation laisse voir des actualités bien plus tristes dans l'avenir. Alors apprenez à savourer les petits bonheurs dans votre vie à vous. Vraiment, c'est important.

Joyeuse année 2017 à vous. 

En espérant que 2016 était bonne pour vous ?
Hey, bonjour ! N'ayant pas été très présente sur le blog pendant environ 3 semaines, j'ai eu envie de revenir avec un article sans sujet précis. Je me suis souvenue que vous aviez (à ma plus grande surprise) beaucoup aimer l'article "Le temps d'un thé !" Alors, je remets ça, parce que je suis vraiment trop créative ! Installez-vous confortablement, avec un truc à boire, à grignoter, un plaid. Bref, mettez-vous à l'aise ! (Pour moi, ça sera un thé/infusion, je ne sais pas trop...)
Petit aparté rapide, je me fiche pas mal du "détox" c'est juste celui qui sentait le meilleur et à la base je suis tombée amoureuse du packaging... Une chance qu'il est bon ! 
Bref, j’espère que VOUS allez bien . Après trois semaines sans venir écrire ici, ça me fait franchement du bien de revenir tapoter sur mon clavier. J'ai tellement de choses à dire, je ne sais pas par où commencer... Vous le sentez venir l'article décousu & long ? 

L'Amérique vient de mettre au pouvoir un malade mental, qui est resté bloqué dans un univers parallèle vu ses propos, actions et son programme politique. Ça fait un peu peur, ouais. Et ça me rassure encore moins pour nos élections à venir. Les hommes politiques sont tous corrompus et pourris (le pouvoir, certainement !) mais quand même, dans l'échelle du pire, votez pour le moins pire, non ? Je ne vais pas revenir sur tout ça, ça me dépasse ! Donc, comme je le disais plus haut, ça fait quasiment 3 semaines que je n'ai pas écrit. Si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous savez que depuis quelques semaines je me suis mise à faire des actions militantes pour la cause animale, alors effectivement, je n'avais pas beaucoup de temps. 
D'ailleurs, en parlant de cause animale, dernièrement j'ai reçu un mail qui m'a fait réfléchir un peu. Une lectrice du blog, est venue se plaindre que je ne parlais plus "que de ça". J'avoue que je parle de plus en plus du végétalisme, véganisme et de la cause animale, en général. J'ai bien conscience que certains trouvent ça chiant, mais en toute franchisse, je ne souhaite pas me freiner. J'ai toujours écrit ce que j'avais sur le cœur ici, aujourd'hui tout ça fait partie intégrante de ma vie et je ne veux pas faire autrement. Je vais perdre du monde en route, oui... Mais je vais rencontrer, connaitre des gens qui partagent le même vison des choses que moi. Alors, ainsi va la vie. 
D'ailleurs, ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux ont dû voir que j'avais fait quelques manifestations, il y a peu. Sincèrement ? C'est la meilleure chose que j'ai faite depuis des années. Depuis que je suis adolescente, tout le monde autour de moi a des passions, des activités qui les motivent... Moi je n'avais rien de tout ça et très souvent je me trouvais un peu étrange, justement. Aujourd'hui, je crois avoir trouvé ce qui me motive. Agir pour les animaux. Je me sens si bien, malgré toutes les horreurs que je voie autour de moi, quand je participe à des actions, manifestations, j'ai le sentiment de faire quelque chose pour eux et je me sens mieux. Ne plus manger d'animaux, n'était plus suffisant. J'en avais marre de voir les autres faire. Alors, je suis sortie de ma zone de confort, de mes petites habitudes, de mon quotidien et j'ai agi. Et je vais agir encore et encore. Alors, comment voulez-vous que je n'en parle pas ici ? C'est impossible et je ne vais pas m'en excuser. 
Je profite de cet article décousu et en bordel, pour revenir sur mon weekend au Veggie World. Bon, au jour avant le VW, plutôt. j'ai fait un petit retour dans le passé. J'ai donc retrouvé ma meilleure amie d'enfance. C'était un peu étrange de nous voir, toutes les deux adultes. Plus jeunes nous avons souvent imaginé notre avenir, on en était bien loin. Comme quoi, au collège on arrive à se faire des amis, des vrais ! Nous sommes retournés, le temps d'une journée dans notre ancienne petite ville. C'était d'ailleurs assez étrange de voir que toutes les filles de notre âge sont mamans, mariées certaines même divorcées ! (BAM, le coup de vieux !) Rien n'avait changé. Sauf peut-être quelques détails, mais rien de fou. Ah si, maintenant il y a 5 fleuristes. Quand je cherchais un apprentissage il n'y en avait qu'un. VDM ! J'ai aussi versé une petite larme devant mon ancienne maison. De la nostalgie, des regrets... Ce n'était peut-être pas une bonne idée d'y aller, mais c'était plus fort que moi.
J'ai écrit d'une traite, à en oublier mon thé. Il est tiède, j'aime le thé chaud, fais chier. C'est le souci quand j'écris, il n'y a plus que ça. Je suis dans ma bulle et autour de moi tout est en pause. Mais ça me fait du bien, justement. Depuis quelque temps j'ai de plus en plus de mal à écrire sans filtre ici. Entre ma famille qui, je sais, visite régulièrement le blog. Des personnes que j'ai sorties de ma vie... Quand j'y pense, ça me bloque et rien ne sort. Ça aussi ça me fait chier. Mais je lutte pour écrire quand même, parce que j'aime ça. Tout simplement. Je me bloque aussi beaucoup pour -ou- a cause de certains d'entre vous. Parce que encore aujourd'hui, j'essaie de ne pas vous choquer avec mes idées et ma prise de conscience sur les animaux, l'écologie et tout ce qui va avec. Mais je crois, sincerement, que ça ne va pas durer. Je n'ai pas envie de perdre plaisir à bloguer pour quelques personnes qui préfèrent se cacher la vérité. Je vais adopter le célèbre "Qui m'aime me suive !" Surtout que je ne suis pas fermer au dialogue ! Même avec ceux qui ne pensent pas comme moi. Au contraire, partager nos points de vue, nos idées, c'est ce que je souhaite. La preuve, je réponds même aux insultes. Sur ces bonnes paroles, je m'en vais réchauffer mon thé, le déguster sur mon canapé. Merci aux personnes qui lisent le blog, depuis longtemps ou pas et merci d’être la plupart du temps des gens ouverts d'esprit et respectueux ! 


& n'oubliez pas de répondre à mon "J’espère que VOUS allez bien ?"
Ce n'était pas juste une forme de politesse, c'était une vraie question ! KEUR KEUR.

Dernièrement, il n'y a pas mal de scandales dans la blogosphère. Habituellement, on critique les Youtubeuses avec leurs règlements de compte en public, mais finalement, chez nous, ce n'est pas plus glorieux ! Entre celle qui écrit un article plus que maladroit pour se plaindre que ses abonnées ne sont pas assez réactives... Celle qui fait du chantage auprès des restaurateurs pour avoir un repas gratuit... Celles qui cachent leurs partenariats, celles qui feraient tout pour un partenariat... Celles qui s'inventent un personnage pour être "populaire"... Bref, c'est plus que limite. 
Le pire, dans tout cela, c'est qu'une fois de plus, ce sont ces nanas-là qui donnent une image pourrie des blogueuses... Alors aujourd'hui, mon article est pour vous, blogueuses avec un trop-plein d'ego. Parce que voyez-vous, je ne suis qu'une petite blogueuse, toute petite mais je paye pour vos conneries, moi aussi. On paie, toutes, pour vos conneries, finalement. Vous êtes un peu le cancer de la blogosphère. 

Vous n’êtes qu'une minorité, mais cela suffit à faire passer les blogueuses pour des idiotes, en manque de reconnaissance, en manque d'amour. En quête de popularité. Nous avons toutes nos avis sur les différents scandales, nous n'y prenons pas toutes parties, mais en dehors de la blogo, les gens eux, nous identifient à vous. Quand bien même, votre "bad buzz" n'était pas voulu, ça reste un bad buzz. En dehors de la blogo, nous sommes (pour les gens) toutes en recherche de partenariats, de cadeaux, de gloire. Pourtant, et je pense ne pas parler qu'en mon nom, nous, on s'en fiche pas mal d'avoir des partenariats H24. On s'en fiche d'être ou ne pas être invité(e) à des événements. Nous, on ne recherche pas à être idolâtré, prise en exemple. Au contraire de vous, nous bloguons toujours par envie, par passion. Nous sommes toujours dans le partage, la convivialité. Vous non. Je ne parle aucunement des grandes ou petites blogueuses. Certaines grandes blogueuses sont toujours dans cette même optique du blogging. Mais, certaines petites blogueuses, sont elles aussi dans ce cliché pathétique de la nana intéressé. Vous passez votre temps à vendre votre vie comme quelque chose de grandiose. Beaux voyages, beaux restaurants, belles photos, belles tenues... Mais derrière ça, une fois qu'on gratte la partie visible de votre vie, on se rend bien compte que vous êtes laides. Que le peu de célébrité, de reconnaissance que vous apporte votre blog vous est monté a la tête. C'est d'une tristesse. Vous me rendez triste, vraiment. Pour rien au monde je n'échangerais ma place avec la vôtre. Vous n’êtes souvent rien de plus qu'une vitrine pour les marques. Rien de plus qu'un nom sur leur listing. Rien de plus qu'une nana devenue inaccessible. Alors qu'à la base, tenir un blog, c'est pour échanger, non ? Comment expliquez-vous cela ? Vous êtes du genre à vérifier notre nombre d'abonnés avant de nous répondre ? Alors oui, je m’excuse de n'avoir "QUE" 300 followers, mais cela ne m’empêche pas d'avoir des choses à dire. Cela n’empêche pas que j'ai aussi un avis sur tel ou tel article. Mais, vous, ce n'est pas ça qui vous intéresse, n'est-ce pas ? Vous préférez qu'on flatte votre ego avec des "Que tu es belle !" Ce n'est pas ce que je recherche ici, pardon. 
Je pense que beaucoup d'entre vous, blogueuses avec un gros ego, ne pensez pas à tout cela. Vous êtes dans votre monde. Vous n'avez pas conscience de tout ce que ce genre de comportements, ce genre de caprices, engendrent. Aujourd'hui, avec les réseaux sociaux tout va très vite. Tout prends des proportions terribles. Je ne suis pas pour l'acharnement, mais d'un autre côté, je peux comprendre que cela choque et que les gens s'expriment. En revanche, je ne comprends pas que tous ces scandales ne vous mettent pas la puce à l'oreille... Vous ne vous remettez donc jamais en question ?

En attendant, moi, je passe mon temps à défendre la "réputation" des blogueuses. "Non, nous ne sommes pas toutes intéressées par les partenariats" D'ailleurs, j'en ai encore jamais fait. Je ne prête pas mon temps, mes mots, pour des trucs qui n'en valent pas vraiment la peine. Je passe mon temps à fuir les blogueuses trop connues, même quand un article me plaît, juste parce que je n'ai pas envie de perdre 10 minutes à écrire dans le vent... Et c'est bête, parce que finalement, je passe peut-être à côté de nanas super-sympa ! 
Ce qui m’exaspère le plus, c'est votre fâcheuse tendance à la censure. J'ai eu le cas très souvent. Lorsque tu dis ce que tu penses, même sans méchanceté, si ça ne va pas dans le sens de la blogueuse avec trop d'égo, BAMMM on supprime le commentaire. Les gens ont le droit de ne pas gober toutes vos paroles. Les gens ont le droit d'avoir un avis et de le donner. Le supprimer ne sert à rien. N'oubliez pas, qu'un blog, ce n'est jamais qu'une page web parmi tant d'autres. Un blog, ne fait pas de vous une personne très importante. Une star. Non, il fait de vous une blogueuse, juste ça. 
Moi, je me fiche du nombre de personnes derrière un de mes articles, une de mes photos instagram. Le plus important, c'est ce que la personne qui me lit, pense. Essayez de bloguer pour vous, et pour les autres. Pas juste pour vous, votre égo, votre quête de gloire, merci. 

Si toi aussi t'es heureuse d’être une blogueuse sans un trop plein d'ego, KEURKEUR.
(Les autres... Pas KEUR KEUR) 

PS: Petite précision, cet article ne vise un aucun cas les blogueuses que vous avez certainement reconnues en début d'article. J'ai pris leurs frasques en exemple, en introduction, rien de plus.